Connectivité machine : comment connecter son usine en 30 jours

Introduction

La connectivité des machines en usine est un sujet brûlant qui est sur toutes les lèvres au sein des entreprises manufacturières au Québec. Cependant, le sujet peut faire peur et s'apparenter à un tsunami d'informations. Comment brancher les machines de son usine ? Avec qui faire affaire ? Quelles sont les bonnes pratiques ? C'est ce à quoi nous tenterons de répondre dans cet article.

Jours 1 à 6 : l'audit stratégique, ne branchez rien avant de cartographier

La première étape d'une transition réussie vers des machines connectées est de se doter d'un plan solide. Pour ce faire, il est conseillé de rencontrer un expert du domaine, comme Artemis Intelligence. Durant cette rencontre, vous identifierez les points critiques de l'usine. Le but est de connecter une première machine pilote, qui sera rapidement rentabilisée grâce au temps gagné et à la valeur des données récoltées. L'objectif est d'avoir un ROI instantané avec la connexion de la première machine.

Par la suite, on cartographie le reste des machines pour connaître l'hétérogénéité du parc. En d'autres termes, on cherche à savoir si plusieurs protocoles de communication doivent être intégrés et quels sont les modules d'extension potentiels qu'il faudra installer pour aller chercher les données voulues.

Il faudra également déterminer la configuration de l'infrastructure réseau et la manière dont les modules seront intégrés à cet environnement. Il est important, à cette étape, de relever les conditions environnementales (contraintes physiques, humidité, températures extrêmes, etc.).

Jours 6 à 15 : intégration physique des modules

Une fois les étapes précédentes effectuées, nous sommes prêts à procéder à l'installation des modules. Selon les stratégies choisies par le fournisseur de service, il est très pertinent que les cartes soient branchées parallèlement à la chaîne de production. De cette façon, les opérations régulières de l'entreprise ne sont pas impactées par l'installation, ni par les ajustements futurs.

Une fois les cartes branchées, les modules d'extension sélectionnés à l'étape précédente sont mis en place. Ceux-ci sont configurés et prêts à capter les données critiques.

Jours 16 à 21 : centralisation des données sur les serveurs cloud

C'est lors de cette étape que nous commençons à recevoir et stocker les premières données récupérées par la connectivité des machines. Ce tunnel encrypté de bout en bout assure la pérennité et la sécurité des données amassées. Nous analysons ensuite le volume de données reçu et la précision souhaitée. Ainsi, le débit d'envoi est personnalisé pour atteindre le juste milieu entre la quantité de données stockées et la précision nécessaire en temps réel. Cette opération est réalisée pour optimiser la rapidité d'accès aux données en direct, ainsi que la génération de rapports et de graphiques.

Jours 21 à 25 : intégration et préparation des tableaux de bord initiaux

Maintenant que les machines sont connectées et que la validité des données est confirmée, la prochaine étape est de sélectionner les graphiques à intégrer au tableau de bord. Il est crucial de choisir des visuels pertinents, car ceux-ci doivent refléter et mettre en valeur vos KPIs et vos indicateurs de maintenance. Connecter les machines est une chose, mais pouvoir utiliser les données pour prendre des décisions concrètes en est une autre. Pour ce faire, on doit avoir une façon de traduire ces milliers de données en métriques claires et tangibles.

Jours 26 à 30 : intégration des agents IA et optimisation des processus

Maintenant que nos machines sont connectées, que les données sont centralisées et traduites en métriques utilisables, la dernière étape consiste à optimiser les processus et améliorer la détection de problèmes. La stratégie utilisée chez Artemis Intelligence est d'intégrer des agents d'IA à qui l'on peut poser des questions concrètes sur les données récoltées, afin d'obtenir rapidement un coup d'œil global sur l'état de l'usine. Avec les graphiques de l'étape précédente, on peut rapidement voir la différence de débit entre cette semaine et la semaine dernière. Avec l'agent d'IA, on peut lui demander les causes d'arrêts les plus fréquentes d'une machine, par exemple. Ou même demander si à ce rythme de production, l'objectif de production la semaine sera atteint. De plus, des automatisations sont conseillées pour lancer des alertes ou déclencher des processus lorsqu'une valeur seuil ou une moyenne est atteinte.

Conclusion

En résumé, il est tout à fait possible de réussir un projet de connectivité des machines en 30 jours. Il faut toutefois garder en tête qu'un processus de ce genre n'est pas une course et que chaque étape doit être exécutée avec soin pour en valoir la peine. Cet article avait pour but de démontrer que, malgré l'ampleur apparente d'un projet d'usine 4.0, celui-ci reste à la portée de toute entreprise, peu importe sa taille ou son budget.

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